Le 8 septembre 1944, en voulant ramener un canot à rame, détaché par les fortes vagues (fort « coup de tabac » soulevant d’énormes vagues, de huit à neuf mètres de hauteur (sic) « Journal de Montreux » du 9 septembre 1944), le canot de La Vigie,
équipé de sept hommes, passe trop près de l’embouchure de la Baye de Montreux, se retourne fond sur fond, accroché sur les alluvions et enrochements. Les sept sauveteurs sont précipités à l’eau; cinq d’entre eux réussissent à regagner la rive à la nage; les deux autres, qui sont moins heureux, puisque pris sous l’embarcation, reçoivent l’aide de passants, en particulier de M. Robert Séchaud, directeur de la maison qui porte son nom; les deux victimes sont amenées à l’hôpital pour recevoir des soins. Le canot remorqué est réduit en miettes sur les enrochements et le canot de La Vigie dérive au large, la quille en l’air; c’est le bateau de sauvetage de Territet, monté par une équipe mixte de Territet et de Montreux, qui prend le lac anfin de remorquer La Vigie, mais les vagues sont telles que le vapeur « Vevey » intervient également, pour mettre à l’abri le canot au port de Veytaux, et pour ainsi constater son triste état.